Ile de Madère du 7 au 14 mai 2018

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Madère: L’île aux fleurs…. La perle de L’Atlantique…..

Nous étions 45, ce lundi 7 mai, à prendre notre envol pour partir à sa découverte en compagnie de Martine et Bernard.

D’une superficie de seulement 790 km2, Madère est marquée par l’influence de plusieurs cultures: portugaise, anglaise et africaine. C’est une île pleine de contrastes que nous n’allons pas tarder à découvrir.

Il suffit en effet de quelques km pour passer de FUNCHAL, la capitale touristique et animée, au silence des sommets et des forêts primaires ou encore, au calme des campagnes et des cultures potagères.

Le climat est changeant: On passe allègrement de la douceur du bord de mer au sud au ciel gris et humide dès que la route s’élève. Et tout cela, alors que de l’été à l’hiver, la température oscille entre 18 et 21 degrés!

A l’arrivée, nous sommes installés dans l’hôtel WINDSOR situé en plein centre de FUNCHAL. Nous pourrions lui reprocher la monotonie de ses repas (On aurait pu penser que les salades tomates, carottes et concombres étaient le plat national!) mais cette situation était vraiment idéale pour satisfaire les envies de flâner dans les rues animées de plein de petits commerces ou au bord de l’océan.

Le programme proposé divisait la découverte de l’île en plusieurs « secteurs » : La capitale FUNCHAL et ses jardins, une excursion vers l’EST puis vers l’OUEST, et enfin une incursion au centre de cette terre volcanique surgie des eaux, il y a des millions d’années mais peuplée seulement depuis le 15ème siècle.

A FUNCHAL, régnait une atmosphère festive: celle de la FÊTE DES FLEURS. Au fil de nos visites, nous avons pu admirer un vrai festival de couleurs et de beauté à travers les jardins, les tapis floraux et montages exposés. Les amateurs (et surtout les amatrices) de fleurs se sont régalés de ces splendides parures luxuriantes. Au marché, dans les jardins et aux bords des routes, les agapanthes, les jacarandas bleus, les tulipiers du Gabon, les strelitzias, les arums et……c’était magnifique!!!!!

Nous y avons visité quelques témoignages de ce qui a fait la richesse de l’île: Le bois, le commerce du sucre et bien sûr, du vin de Madère. Cela au travers de la visite de la CATHEDRALE avec son splendide retable et ses plafonds sculptés en bois, du couvent SANTA CLARA et de ses azulejos ainsi que de la QUINTA DAS CRUZES, riche demeure témoignant de l’opulence des aristocrates venus goûter à la douceur de vivre de l’île et y développer leur commerce.

Tout cela couronné par une dégustation de gâteaux traditionnels: les bolos de caco accompagnés de vins de Madère, bien sûr!

Vers l’Est puis vers l’Ouest, les paysages sont très contrastés. Nous affrontons avec notre car les côtes, les virages serrés, les routes étroites (Bravo à notre chauffeur, tout en douceur) pour passer, en quelques km, de la mer à la montagne.

Nous avons apprécié les différentes couleurs de la lave comme à la pointe SÂO LOURENCO ou dans les piscines naturelles de PORTO MONIZ, des paysages impressionnants comme à PICO DO ARRIERO (1800M) surgi soudain du brouillard épais, dans une trouée de ciel bleu, ou encore CURRAL DAS FREIRAS dit « le village des nonnes » enclavé au fond d’une vallée étroite. Nous avons peut être frissonné en marchant sur le sol en verre du belvédère à CABBO GIRÂO, la plus haute falaise d’Europe qui dresse une paroi de 580 m au-dessus des vagues. Enfin, nous avons goûté au charme d’un petit port de pêche avec ses barques joliment colorées à CÂMARA DE LOBOS.

Partout où c’est à peine possible les terrains sont cultivés: petits potagers, vignes, cultures de cannes à sucre, plantations de bananiers s’étalent à perte de vue, en terrasses irriguées par un ingénieux système de petits canaux appelés LEVADAS. Une ravissante promenade le long de ceux-ci nous permettra encore mieux d’en saisir l’utilité et a donné l’envie à certains marcheurs de revenir les découvrir plus en profondeur (il y a 2200 km de sentiers!).

La canne à sucre! Elle est présente partout, des gâteaux à la mélasse au rhum que nous avons souvent dégusté sous la forme de la PONCHA: mélange savoureux de rhum, de jus de citron et d’orange agrémenté de miel… Délicieux apéritif!!

Lors de la visite d’une petite « usine » de traitement de la canne, nous avons été plongés en plein début du XXème siècle en voyant les bruyantes machines à vapeur encore utilisées. En fait, le travail des paysans reste très dur physiquement en raison de la configuration très pentue des terres: tout doit se faire à la main et, bien sûr, cela ne plaît plus trop aux jeunes qui préfèrent l’univers touristique de la capitale. On se souvient, pour ceux qui avaient opté pour l’excursion avec les 4X4 dans les petits chemins, de l’enthousiasme de nos conducteurs qui nous ont fait « vivre » le relief vraiment accidenté de l’île et les points de vue surprenants à chaque détour!

Enfin pour les touristes, le folklore local n’est jamais en reste: Nous avons dansé au son de la musique d’un groupe de danseurs et chanteurs venus d’un village de montagne et nous nous sommes tous amusés dans la descente des ruelles de MONTE dans les fameux traîneaux en osier menés par d’élégants carreiros.

Ce voyage fut donc haut en couleurs et en découvertes, sympathique et chaleureux, sous la houlette de Paola, notre guide locale et avec l’attention bienveillante pour tous de Martine et Bernard.

Merci à eux pour leur bonne humeur.

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